mardi 23 avril 2019

Jeudi 13 octobre 2011 : Le Bessat – Vanosc.

Au matin, brouillard et humidité ambiante…
Le GR 42 quitte Le Bessat en un trajet commun avec le GR 7 et entre en forêt. Il passe à la croix des Fosses (1276 m) puis atteint 1306 m d’altitude sur le versant ouest d’une hauteur avoisinante. C’est le point le plus haut de son parcours. Bientôt les deux GR se séparent, et le GR 42 poursuit son chemin vers le carrefour de la croix Fayard. Au sortir de la forêt, les nappes de brouillard se délitent par dessus la lande de genêts, laissant apparaître le soleil.
Le sentier s’abaisse peu à peu vers la vallée transversale de la Déôme. A cette altitude, on retrouve châtaignes et glands en grand nombre sur le sentier. La descente se poursuit parmi les prairies et pâtures, au gré de chemins creux et de petites routes.
Je débouche vers midi dans la vallée à Bourg-Argental. Nous nous éloignons vers l’entrée du camping pour manger dans le fourgon.

Par la suite, Viviane me fait sortir de la ville en voiture pour éviter un trajet assez pénible par une départementale fréquentée et dangereuse (parcours que je connais pour l’avoir effectué il y a deux ans sur le GR 65 (sentier de St-Jacques-de-Compostelle), également de passage à Bourg-Argental). Elle me dépose au gîte d’étape de Mounes, là où se séparent les GR. « Attention, ici GR 42 » dit un panneau annonçant que le GR 65, emprunté par la majorité des marcheurs, se poursuit 100 mètres plus bas !
Le GR 42 grimpe maintenant vers le plateau de Burdignes. Un ciel tourmenté me fait craindre une éventuelle ondée qui ne surviendra pas. Plus haut, des prairies en terrasses où paissent des troupeaux annoncent le hameau agricole de Montchal dominé par les ruines d’une ancienne tour. Par un vieux chemin vers le sud, le GR grimpe vers le carrefour de la Cartara (1040m).
L’horizon se dégage dans la descente avant que je ne replonge en forêt. L’itinéraire atteint le moulin Laure, un charmant lieu-dit sur un ruisseau qui sert de limite entre les départements de la Loire et de l’Ardèche. Le franchissement du ruisseau signifie que je quitte également le parc naturel régional du Pilat.

Du côté ardéchois, le sentier se poursuit en balcon en un paysage ouvert sur les monts du Vivarais dont le soleil d’automne a repris possession. C’est ainsi que j’atteins Vanosc, lové dans le vallon du ruisseau du Malbuisson.
Je ne rencontre pas Viviane qui devait m’attendre devant l’église. Petit coup de fil. Elle stationnait auprès d’une chapelle, croyant qu’il s’agissait de la « petite » église du village.

Nous retournons à Bourg-Argental pour passer la nuit au camping municipal près duquel nous avions mangé à midi.

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